Découvres-en plus au sujet de ton fonctionnement à travers les émotions et comment les gérer?
Ne serait-elle pas triste et manquant de couleurs ? Probablement, mais tu vis aussi des émotions désagréables… Et celles là, tu souhaiterais t’en passer ou bien pouvoir mieux les gérer. N’est-ce pas ?
Je vais t’aider à mieux comprendre tout ça.
- Tout d’abord, une émotion est un mouvement, une contraction musculaire suivie a posteriori d’un sentiment. D’ailleurs le terme contient « motion » qui signifie en anglais « mouvement ». Ton corps et son système de méridiens énergétiques sont reliés avec tes émotions (le foie avec la colère, la peur avec les reins, la tristesse avec les poumons…)
Souvent présentées en catégories avec des émotions de base comme: Tristesse-Colère-Peur-Joie-Surprise-Dégoût, les émotions constituent toute une palette que certaines études déclinent de 27 interconnectées jusqu’à une centaine.
- D’un point de vue physiologique, il s’agit uniquement de neurotransmetteurs qui colorent notre vie en envoyant des signaux spécifiques, au même titre que la douleur est une information.
Donc, toutes les émotions ont leurs raisons d’être des plus agréables au plus inconfortables jusqu’aux plus désagréables… (je ne parle ni d’émotion positive, ni négative, comme tu peux le constater), car elles permettent simplement de signaler des besoins non satisfaits!
Voici quelques exemples:
- Colère: un besoin ou une intégrité qui n’est pas respectée
- Peur: danger potentiel, activer notre vigilance
- Culpabilité: prise de conscience de nos comportements
- Joie: prise de conscience de la beauté de la vie
- Gratitude: intégrer le caractère précieux de l’existence et des êtres
- Anxiété: information que nous devons passer à l’action.
Je propose qu’on s’arrête sur l’anxiété, car dans mon parcours de vie, j’y ai été souvent confrontée, jusqu’au point de croire que j’étais une personne anxieuse, tel un «état d’être» qui me caractérise. Au lieu d’écouter le «message» : L’anxiété est une émotion désagréable qui combine des symptômes physiques (coeur qui s’emballe, oppression, respiration difficile, tensions musculaires, estomac « noué », douleurs de l’abdomen…) et fait naître des pensées anxieuses (inquiétudes, ruminations, doutes, craintes, obsessions) pour une raison bien précise que je vais te détailler.
Voici un extrait du livre « le déploiement intégral » (ed. Eyrolles) de Joachim Roberfroid Ostéopathe et créateur de l’approche Neuro-Somato-Quantique (NSQ®) sur ce sujet:
« Avez-vous déjà remarqué que, chaque fois que la vie vous propose d’avancer – mais que vous ne l’écoutez pas – l’anxiété se manifeste? Et plus vous résistez, plus celle-ci augmente. « Quel est le bénéfice de cela? » me direz-vous. Eh bien, l’inconfort augmente également. Si bien que tôt ou tard, vous devrez passer à l’action. Car le bénéfice secondaire de votre non-action sera devenu tellement inconfortable que vous n’aurez quasiment plus le choix. Bien entendu, ceci est valable à condition de ne pas rester enfermé dans les schémas réactionnels et traumatiques du passé ».
La solution est alors de se mettre en mouvement, en action, de prendre des décisions et ainsi d’agir dans notre vie. Face à une situation qui génère de l’anxiété, il ne s’agit pas de chercher LA solution et l’action qui résoudraient tout d’un seul coup mais bien de faire un 1er pas de mise en action.
Or trop souvent, les émotions sont bloquées par pudeur, gêne, conditionnements sociaux, familiaux, peurs de se montrer fragiles ou vulnérables, fausses croyances, expériences traumatiques passées.
Plus elles sont inhibées, plus nous installons une résistance mentale et corporelle.
Nous sommes des êtres émotionnels, en permanence en résonance avec notre environnement par le biais de nos 5 sens. Les ressentis sensoriels mettent en mouvement des émotions, lesquelles s’enregistrent au travers d’expériences qui font naître des sentiments puis des attitudes qui finissent en comportements.
Les résistances à long terme peuvent transformer certaines parties du corps et faire apparaitre des problèmes corporels et des somatisations.
Comment y remédier?
On entend souvent parler de lâcher-prise. Mais qu’entend-on réellement par «accueillir» ses émotions?
- Tout d’abord, accepter que ce mouvement intérieur ait lieu, le laisser traverser en conscience que cela ne dure pas. Les mesures de chercheurs indiquent qu’une émotion ne dure jamais plus de 48h avec des variations allant de 1h30 pour l’irritation, à 24h pour la colère, 2 jours pour la tristesse (si certaines émotions semblent durer bien plus longtemps, il s’agit en fait de réactivations successives liées aux pensées, à l’environnement et aux postures corporelles)
- Laisser l’expression, l’expérience se faire
- Identifier le « message ». Même si tu n’es pas libéré de tes schémas limitants, considérer les émotions comme de simples indicateurs est déjà un premier grand pas!
Pour aller plus loin, il s’agit ensuite d’identifier dans quelles pensées nous sommes bloqués, désactiver des mémoires cellulaires liées à des traumas ou des chocs vécus soit dans notre passé, soit hérité de nos ancêtres, reprogrammer des nouveaux choix qui influenceront la qualité de notre vie.
C’est le processus que j’utilise pour les personnes que j’accompagne grâce à la sophrologie alliée à la Neuro-Somato-Quantique (NSQ®) et à l’approche relationnelle systémique.
La première étape: Prends le temps de t’observer sur une journée et notes ainsi : situation vécue – émotion ressentie (intensité – durée) – ressenti physique – énergie – pensée
Lorsque tu as effectué ce « Scan », prends une profonde inspiration puis expiration pour intégrer. Reprends également quelques exercices respiratoires.
Maintenant, je vais t’expliquer pourquoi je place mon focus sur le stress au travail.
Début des années 2000, je commence à travailler dans un établissement bancaire et je suis interpellée par certaines pratiques managériales. Je me trouve aussi confrontée à beaucoup d’anxiété et de stress. Autant certains managers génèrent enthousiasme, confiance, sécurité … d’autres, peurs, découragement, dévalorisation…
Je lis au même moment le livre de Daniel Goleman « l’intelligence émotionnelle » (accepter ses émotions pour développer une intelligence nouvelle). Mon attention se porte sur un chapitre: « Le management, une affaire de coeur ».
Nous sommes dans les années 2000, Daniel Goleman relève déjà une évolution face aux réalités nouvelles de la concurrence qui confèrent une grande importance à l’intelligence émotionnelle sur le lieu de travail et sur le marché. Les effets délétères du stress excessif sont désormais reconnus, les bénéfices de cette forme d’intelligence aussi.
20 ans plus tard… où en sommes-nous?
La société, et les entreprises, traversent de nouvelles difficultés et de nouveaux enjeux. De plus en plus de personnes ne trouvent plus de sens dans leur quotidien professionnel, ne se sentent plus alignées avec leurs valeurs. La souffrance au travail est un sujet sensible et bien réel. Il est de plus en plus difficile d’éviter le « turn-over » du personnel dans certaines professions, le recrutement de manager n’est pas simple et ce métier ne fait visiblement pas « rêver » les nouvelles générations, et le nombre d’arrêts de travail pour surmenage, épuisement, voir « burn out », est loin d’être en diminution. Pour avoir accompagner moi-même des équipes, je sais pourtant que le métier de manager peut être très riche.
J’accompagne des personnes en démarche personnelle sur ce sujet, ainsi que des groupes souhaitant améliorer ensemble leur quotidien.
Si toi aussi tu te sens sujet à du stress professionnel ou à des difficultés pour gérer tes émotions au quotidien, je t’offre un RDV de 20 minutes par téléphone pour évaluer ta situation et comprendre comment la sophrologie combinée à la NSQ peuvent t’apporter de nouvelles solutions.
A très bientôt!
Laure