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« Tu es né.e dans un inspire… et tu mourras dans un expire »… Et entre les 2, comment respires-tu ta Vie?
T’es-tu déjà posé la question ?
En d’autres termes, comment prends-tu pleinement ta place dans cette vie ?
Il faut comprendre que ton appareil respiratoire est représentatif de ta liberté et de la manière dont tu occupes ton espace.
Ce que tu éprouves dans la vie se reflète dans ta respiration:
– les poumons représentent le désir de vivre et d’être libre
– le diaphragme, la capacité de s’abandonner complètement
– la gorge (cordes vocales, larynx et pharynx) est reliée au centre d’énergie laryngé, de créativité, de vérité et d’affirmation de Soi
– et le nez fait référence à l’instinct de l’humain à flairer le danger
Evidemment, comme il s’agit d’un réflexe automatique, toutes ces informations à propos de ta manière de prendre ta place et de respirer la vie peuvent échapper à ta conscience. Néanmoins, comme tu respires plus de 20.000 x par jour, imagine l’influence capitale de tous ces petits défauts de respiration sur ton corps, tes émotions et ton esprit.
Entre autre, au niveau de la microvascularisation, du manque d’oxygène et de l’excès de CO2 qui entretient le stress.
Il y a mille façons d’aborder la respiration. Une des plus efficaces est la respiration en pleine conscience qui commence par observer et ressentir ce qu’il se passe en toi!
Prends le temps de t’observer (fais le réellement et continue la lecture ensuite) :
Peut-être as-tu le souffle court?
Ou bien ressens-tu un diaphragme qui se bloque?
Ou une sensation d’oppression dans la poitrine?
Ou bien un ventre rigide et noué?
La gorge serrée?
A moins que ce ne soit de la fatigue au moindre effort?…
Autant de blocages néfastes pour ton énergie et ta vitalité.
Observons maintenant le mouvement de ton diaphragme!
Ce grand muscle en forme de dôme qui se trouve sous tes poumons et qui sépare le thorax de l’abdomen. Il se contracte à l’inspire permettant à la cage thoracique et au ventre de prendre de l’expansion, à l’air d’arriver dans les poumons avec tout l’apport d’oxygène et d’énergie dans le corps, et il se relâche à l’expire.
*Cf. voir schéma du diaphragme Inspire / Expire
D’autres muscles interviennent évidemment. C’est pourquoi il est aussi important de décomposer cette observation et d’accentuer (sans forcer) le mouvement dans chaque zone.
Qu’en est-il de ton ventre? De ta respiration abdominale? Et même de ta respiration dorsale?
Pour cela, le mieux est de te placer en position allongée pour commencer. Durant la respiration abdominale, le diaphragme fait circuler l’air et l’expulse de la partie basse – la plus large – des poumons.
Que se passe t-il si tu portes ton attention au niveau de ta poitrine? De ta respiration thoracique? Quels sont tes ressentis?
Toutes ces informations sont capitales et délivrent de précieux messages sur ta manière de prendre ta place sur terre et d’être libre.
De la même manière, lorsque tu inspires par le nez et que tu expires profondément dans un soupir totalement naturel, en ouvrant la bouche et en relâchant la mâchoire, ce mouvement provoque en toi de la paix et du bien-être. Tout ceci est physiologique et émotionnel.
Grâce aux différents exercices respiratoires, assez rapidement tu peux ressentir de la détente, du calme mental, de la concentration et des effets bénéfiques sur ton système nerveux.
À propos de système nerveux, sais-tu vraiment pourquoi le stress affecte t-il tant la respiration?
Et inversement, pourquoi la respiration influence-t’elle le système nerveux?
Les 2 sont reliés par notre système nerveux autonome qui contrôle les fonctions involontaires et vitales (respiration, digestion, régulation du rythme cardiaque, etc.) lui-même composé en 2 parties : le système nerveux sympathique qui permet de s’adapter face à l’environnement et répondre au stress pour vivre et survivre ; et du système nerveux parasympathique qui permet de digérer, de se réparer et de récupérer.
En te relaxant, c’est ce second système qui se trouve activé venant ainsi contrebalancer les effets indésirables d’un stress inconscient et trop intense.
À l’origine, nous étions destiné à faire face à des dangers imminents de « vie ou de mort » mais aujourd’hui dans notre société, les situations de la vie quotidienne, les inquiétudes, les cogitations mentales déclenchent elles-mêmes ces phénomènes physiologiques qui étaient prévus pour être de courte durée et les transforment en phénomènes de longue durée.
C’est là où il est démontré à quel point une respiration maitrisée agit immédiatement sur le stress en activant le système nerveux parasympathique.
Ce n’est donc pas un hasard, si j’ai choisi d’accompagner mes client.e.s grâce à la sophrologie – qui permet de te placer dans état de conscience favorable à une observation intérieure affinée – et la Neuro-Somato-Quantique – pour libérer les charges des blocages qui auront été conscientisés. Ces 2 techniques intègrent des pratiques respiratoires spécifiques qui permettent de faire un pont entre conscient et inconscient et d’amener libération rapide et durable.
Pour reprendre les termes du yoga, cette discipline ancestrale, la respiration est la manifestation extérieure du « prana », l’énergie vitale (les exercices spécifiques s’appellent le « pranayama »), qui circule dans le corps via un réseau de « nadis » (méridiens).
Certains sont plus particulièrement stimulés grâce au travail respiratoire, comme l’ouverture de ceux situés au niveau des narines: le Nadi pingala correspond à la narine droite et à l’hémisphère gauche du cerveau; le Nadi Ida correspond à la narine gauche et à l’hémisphère droit. Le 1er « réchauffe » et correspond au « Ha », le soleil, tandis que le 2nd refroidit, et correspond au « Tha », la lune.
Lorsque ces 2 nadis s’équilibrent, notamment grâce à des exercices de respiration alternée, un 3ème Nadi très important s’ouvre, le sushumna, canal central correspondant à la colonne vertébrale dans le corps permettant à l’énergie vitale de circuler pleinement.
Tout ceci je peux en témoigner car c’est grâce au Yoga, il y a maintenant une bonne quinzaine d’années que j’en ai pris conscience et que j’ai adopté un changement significatif dans la gestion du stress.
A l’époque, ma respiration était essentiellement thoracique avec une sensation de pression en plein centre (la zone si précieuse du péricarde … je t’en reparlerai plus tard), mon ventre était contracté. Et oui, une femme se doit d’avoir un ventre plat en toute circonstance (du moins c’est une croyance néfaste et inconsciente qui m’habitait alors ;-)) et mes épaules toujours hautes en tension.
L’observation minutieuse de ma respiration fût une révélation majeure sur ma manière d’être au monde…
Voilà pourquoi aujourd’hui, je désire t’interpeller, car j’ai à coeur de pouvoir t’apporter des clés essentielles sur le sujet.
Si toi aussi tu ressens :
– une gène au niveau du diaphragme ou des muscles trapèzes du cou et de la nuque
– une tension abdominale
– de l’angoisse et du stress
– une impression de manquer d’espace physique ou psychique
je t’offre un RDV de 20 minutes par téléphone pour évaluer ta situation et comprendre comment la sophrologie combinée à la NSQ peuvent t’apporter de nouvelles solutions.
A très bientôt!
Laure